Il affirme avoir été battu, rejeté et privé d’amour. L’histoire de Yann Roch, un jeune mauricien qui a été adopté en 2008 à l’âge de 7 ans par un couple de français, qui l’ont par la suite retourné à Maurice, a été appelée devant la Cour Suprême, ce jeudi 3 mars 2022.
Les parents, eux, affirment avoir été victimes d’un enfant « au cœur de pierre » qui n’a eu de cesse, selon leurs dires, de raconter des mensonges à leur égard. Raison pour laquelle, ils auraient décidé, selon eux, de le retourner dans son pays d’origine, soit, à Maurice et de réclamer la révocation de son adoption et que l’enfant « disponible » qu’ils avaient « récupéré », à l’époque, ne porte plus leur nom car il s’agirait, je cite, d’après le père : « d’un ingrat. »
Selon Me Ravi Rutnah, qui a accepté de défendre le jeune homme sur une base « pro bono », la magistrate Rita Teelock, a bien voulu accéder à sa requête, urgente et exceptionnelle, pour que l’affaire soit renvoyée au vendredi 11 mars prochain afin qu’il puisse préparer la défense de son client.
La seule question qui nous interpelle, après avoir assisté à l’audience devant la justice, est : qu’auraient fait ces personnes s’il s’agissait de leur enfant biologique ? A cela, l’homme de loi répond qu’il s’agit effectivement d’un point qui mérite d’être soulevé.
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