Salib Meerhossen nie avoir assassiné la ressortissante sud-africaine Lara Rigs mais son ADN et celle de la victime sont omniprésents dans cette affaire.
Celui de la sud-africaine a été retrouvée dans la poche d’un des blousons de Meerhossen et sur l’un de ses caleçons, taché de sang, alors que celui du suspect a été retrouvé sur le corps et lit de la victime et pire, dans les parties intimes de cette dernière.
Tous ces détails ont été fournis hier en Cour d’Assisses devant le juge Lutchmeeparsad Aujayeb par le Detective Inspector Rashid Bhugaloo.
Rappelons que Salib Meerhossen, 54 ans, vigile de l’appartement ou vivait la victime aurait violé et ensuite étranglé cette dernière.
Puis, le corps de Lara Rigs avait été retrouvé par deux de ses collègues, gisant inerte sur son lit.
Le détective Bhugaloo a confronté l’accusé aux analyses du Forensic Science Laboratory (FSL) car il avait toujours trouvé une explication pour justifier la présence de son ADN sur les lieux du crime.
Il avait, par exemple, déclaré que Lara Rigs était ivre et qu’il l’avait raccompagnée dans son appartement ce qui expliquerait, selon lui, la présence de son Adn et celle de la victime sur lui.
Il avait même affirmé que cette dernière avait mis sa main dans sa poche.
Par contre, il n’a pu expliquer comment son ADN a été retrouvé dans les parties intimes de la sud-africaine ou encore moins sur l’un de ses boxeurs, saisi à son domicile.
L’affaire se poursuit ce vendredi matin 10 septembre 2021.
Notons que la poursuite est représentée par Me Jean-Michel Ahsen alors que Salib Meerhossen a retenu les services de Me Ravi Rutnah pour sa défense.
Assassinat de Lara Rigs : l’Adn de l’accusé Salib Meerhossen retrouvé dans les parties intimes de la victime