Comment se débarrasser d’un mari gênant ? La police est en présence d’une sombre affaire de complot dans le but de faire disparaitre un mari, selon les premiers éléments à la disposition de la police, depuis mercredi 8 mars.
C’est à travers un contrat de Rs 50 000 lancé contre le mari d’une jeune femme que l’affaire serait réglée, mais les choses ont pris une autre tournure comme on le verra dans cette sordide histoire de mœurs.
Tout a commencé au mois de janvier lorsqu’un ‘bouncer’ âgé de 39 ans et habitant Quatre-Bornes reçoit la visite d’un employé d’un corps para étatique. Ce dernier l’informe qu’il a du travail pour lui et qu’il fallait qu’il rencontre le client. Il s’agit d’une personne haut placée au sein du corps para étatique.
Un rendez-vous est fixé et les personnes concernées se rencontrent à Bagatelle à côté d’une station-service. Chacun est arrivé dans son propre véhicule et le client, lui, dans sa berline.
Sans fioritures, l’officier du corps para étatique a exposé le problème. Il a sa nièce, dit-il, mère d’un enfant handicapé. Cette femme subit les violences répétées de son mari, un employé du corps para étatique susmentionné.
L’époux a une motocyclette qui lui sert de moyen de transport pour se rendre sur son lieu de travail. Cet employé est décrit comme une personne qui mérite une bonne correction.
Il doit être frappé à mort. L’officier précise au ‘bouncer’ les endroits où les coups doivent être portés et à quelle fin. « Il faut frapper à la tête de manière à tuer. C’est-à-dire qu’une fois à l’hôpital il ne puisse se relever et meurt ».
Le commanditaire a proposé pour l’exécution de ce contrat la somme de Rs 50 000 payable en deux tranches égales de Rs25 000, la première avant et la différence après.
Le ‘bouncer’ demande alors à rencontrer la « pauvre nièce » maltraitée par son mari afin d’en savoir un plus au sujet de cette histoire de femme battue. Il aura le choc de sa vie.
Ce sera à l’occasion d’un autre rendez-vous fixé cette fois à un autre endroit. Et trois choses surprenantes vont l’interpeller. Dans un premier temps lors de cette réunion entre les comploteurs, le fils de la femme battue qui était également présent, s’est rapproché affectueusement du bouncer. Puis sa réaction lorsque le commanditaire de l’agression a montré la photo de son père au bouncer tout en fournissant à ce dernier des détails sur les déplacements de la personne à assassiner.
Le deuxième fait troublant ce fut lorsqu’il a rencontré la nièce qui subit les violences de son mari. Lorsqu’il l’a vue, dans la voiture, assise sur la banquette arrière, il est tombé des nues. C’était une femme élégamment vêtue qui n’offrait nullement l’image d’une femme battue.
La dernière troublante indication, c’est en voyant les signes de complicité entre la « nièce » et son « oncle » lors de cette rencontre. Ils se parlaient comme des personnes ayant des relations extraconjugales.
Pour le bouncer, il n’était pas question de faire quelque chose d’illégale. D’où sa décision d’en informer la police tout en se disant prêt à remettre de précieuses pièces à conviction sous forme d’une clé USB.
Affaire à suivre
Liaison dangereuse : Rs 50 000 pour éliminer un mari gênant