Le projet de réhabilitation des agresseurs impliqués dans des cas de violence domestique/violence conjugale est en voie de concrétisation. Les discussions, fait-on comprendre, avancent avec les différents partenaires et autres ONG.
Cette décision est toujours d’actualité. Elle reste même prioritaire, selon les autorités concernées, cela en tenant compte des dispositions de la Domestic Violence Act. « Les discussions sont toujours au stade embryonnaire, mais la réhabilitation de ceux impliqués dans des cas de violence domestique demeure toujours la priorité du ministère. Il ne faut pas oublier qu’avec le Covid-19 et le confinement sanitaire, nous avons pris du retard. Les discussions vont bientôt démarrer », affirme une source proche du dossier.
Pour rappel, depuis le confinement sanitaire, 312 cas de violence domestique ont été enregistrés auprès du ministère de la Femme et de la Protection de l’Enfant.
De janvier à décembre 2020, 2425 cas ont été rapportés, notamment 2 116 femmes et 309 hommes. De janvier 2021 au 13 avril 2021, 783 cas de violence ont été enregistrés, dont 101 hommes et 682 femmes.
En janvier 2019, le Premier ministre annonçait pour la première fois l’institution d’un High Powered Committee contre la violence domestique. D’où la décision gouvernementale d’aller de l’avant avec la réhabilitation des agresseurs et la protection des victimes.
Lors de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des Femmes le 25 novembre en 2019, Catherine Prosper de « l’association L’union fam », avait déclaré lors de l’événement qu’il ne faut pas banaliser ce phénomène de socité.
À souligner, en 2019, en l’espace de cinq mois, huit femmes sont mortes sous les coups de leurs conjoints.
Violence domestique : réhabilitation des agresseurs, prochaine étape prioritaire