Le National Steering Committee sur l’élimination de la violence, fondée sur le genre, s’est ouvert, ce jeudi 20 juillet à Port Louis, avec l’objectif de faire le point sur les réalisations, ainsi que d’aborder les obstacles dans le Plan d’action national et la stratégie sur la violence, fondée sur le genre. Kalpana Koonjoo-Shah, ministre de l’Egalité des genres et du Bien-être de la famille, a présidé la réunion en présence d’autres parties prenantes.
La ministre a indiqué que Maurice est signataire de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). La Protection from Domestic Violence Act a mis en place des structures pour fournir des services 24 heures sur 24 et offre une assistance juridique gratuite et des conseils psychologiques.
Néanmoins, elle fait remarquer que les statistiques de Gender Links révèlent qu’une femme sur quatre à Maurice est, soit une femme battue, soit une victime d’une autre forme de violence domestique.
Malgré des progrès significatifs dans la mise en œuvre du plan d’action, il est indispensable d’élaborer et de mettre en œuvre des mécanismes de responsabilité solides au niveau des groupes de travail techniques afin de garantir l’efficacité globale de la mise en œuvre des recommandations énoncées dans la stratégie nationale et dans le plan d’action, a-t-elle souligné.
Elle a également appelé à des efforts soutenus pour favoriser une culture de changement sociétal et d’autonomisation des survivants de la violence, fondée sur le genre, par le biais de campagnes de sensibilisation permanentes et de programmes de renforcement des capacités, ainsi que pour combler les lacunes de la législation et des mécanismes de responsabilité.
Violence domestique : le Domestic Violence Act prévoit une assistance juridique gratuite aux victimes