Jean-Daniel Wong, le directeur du Collectif Arc-en-Ciel (CAEC) a déploré une hausse dans le nombre de cas de ces maladies chez les LGBT à Maurice, en particulière, la syphilis, et a souligné que les autorités concernées devraient se pencher sur des solutions.
La communauté LGBTQIA+ (lesbiennes, gay, bisexuel, transgenre, Queer, intersexes, entre autres), fait face des stigmatisations, qui les empêchent de trouver des données adéquates, sur les maladies sexuellement transmissibles. Cela affecte, en particulier, la communauté transgenre, car cette dernière n’a pas une identité reconnue, sur le plan national.
C’est qu’a déclaré Jean-Daniel Wong, le directeur du Collectif Arc-en-Ciel (CAEC), dans le contexte de la journée mondiale sur la santé sexuelle, hier 3 septembre. Il nous a confié qu’outre les transgenres, les autres membres de cette communauté n’optent pas pour les services de dépistages. La raison principale étant le manque d’une attention inclusive à leur intention, a-t-il indiqué.
Ce dernier a déploré une hausse dans le nombre de cas de ces maladies chez les LGBT à Maurice, en particulière, la syphilis, et a fait ressortir que les autorités concernées devraient se pencher sur des solutions.
De plus, le dialogue reste une tâche difficile entre les parents et enfants, en particulier les adultes, une fois la révélation de leur sexualité. Le CAEC donne des consultations psychologiques aux parents et à leurs enfants sur le « coming out ». « La santé sexuelle comprend également la santé mentale, a avancé Jean Daniel-Wong.
Sexual Health Day : aucun accès aux données des maladies sexuellement transmissibles concernant les personnes LGBT