Le ministère de la Pêche et de l’Économie Bleue est une fois de plus confronté à une autre affaire de traces d’huile, sauf que cette fois, il ne s’agit pas d’un accident, mais bel et bien d’un acte criminel. Après une surveillance accrue de la zone, les enquêteurs sont en mesure de mettre la main sur les malfaiteurs qui seraient à l’origine de cette catastrophe..
Selon une source proche du dossier, deux personnes avaient porté plainte contre le ministère, suite à la découverte de «tar balls» sur la plage de Pointe d’Esny, faisant ressortir que « le ministère de la pêche y a une grosse part de responsabilité ». Afin d’avoir le coeur net, des techniciens du ministère se sont rendus sur le lieu du sinistre. « Afin de mieux comprendre ce qui s’est passé, des techniciens se sont rendus sur le lieu, mardi et là nous avons retrouvé deux barils d’huile, l’un à Pointe Brochus tout près du cimetière et l’autre à l’île aux Aigrettes tout près du site de Polyeco», nous confie notre source.
Tout laisse croire que des fûts d’huile lourde ont été soigneusement cachés pendant la période de nettoyage en 2020. Autre fait accablant est que l’huile ne peut pas provenir du MV Wakashio, d’autant plus que les traces ont été vues au sud alors que celles du vraquier en 2020, allait vers le nord suivant le mouvement des courants.
Donc l’hypothèse a été très vite écartée par les enquêteurs. Selon notre source, les enquêteurs ont déjà visionné les images caméras de la région. « Non seulement nous avons remarqué des activités louches, mais les officiers sont tombés sur des preuves troublantes.» Des arrestations sont imminentes, toutefois, l’enquête se poursuit.
Pointe D’Esny/traces d’huile : l’acte criminel privilégié par les enquêteurs
