963 cas de grossesses précoces ont été signalées en quatre ans, soit 309 en 2019, 244 en 2020, 238 en 2021 et 172 en 2022. C’est ce qu’a indiqué Kalpana Koonjoo-Shah, la ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille, en réponse à une question de la députée mauve, Karen Foo Kune-Bacha à l’Assemblée nationale, hier, mardi 6 juin.
Le National Education Couselling Service (NECS) a toutefois pris en charge ces toutes jeunes mères, leur offrant ainsi l’opportunité de poursuivre leur scolarité.
Des congés maternité leur ont aussi été accordés durant leur grossesse et aussi après leur accouchement, par le ministère de l’Éducation. En termes d’encadrement, plusieurs de ces filles-mères ont pu continuer leurs études grâce au soutien des travailleurs sociaux dans le secteur de l’éducation et des psychologues.
Ainsi, l’association Mouvement D’Aide à la Maternité met continuellement ses services à la disposition des filles en vue de les aider à se retrouver dans la situation de vie où elles se trouvent, c’est–à- dire comment combiner vie scolaire et vie familiale, a expliqué la ministre.
La ministre Koonjoo-Shah a avancé que le taux de mortalité chez les adolescentes en 2019, 2020, 2021 et 2022 a été respectivement de 1.0 %, 4.1 %, 0 and 0. Ces chiffres sont fournis par le ministère de la Santé et du Bien-être.
Kalpana Koonjoo-Shah : 963 cas de grossesses précoces signalés en 4 ans