La Journée mondiale de lutte contre le paludisme est célébrée ce mardi 25 avril. C’est l’occasion de souligner la nécessité d’un investissement continu et d’un engagement politique soutenu en faveur de la prévention et de la lutte contre le paludisme.
Cette journée a été instituée par les États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lors de l’Assemblée mondiale de la santé de 2007. Chaque année, la journée est placée sous le signe d’un thème. Cette année, elle est célébrée sous le thème “Il est temps d’atteindre l’objectif zéro paludisme : investir, innover, mettre en œuvre”.
Le Rapport mondial sur le paludisme 2022, publié par l’OMS, assure que le pire a été évité grâce aux programmes nationaux de lutte contre le paludisme, surtout pendant la pandémie de COVID-19. Cependant, la combinaison des menaces biologiques croissantes et des risques de crises économiques montre qu’il est urgent de financer des projets d’innovations dans les systèmes de santé. Il s’agit aussi de trouver de nouvelles façons d’utiliser les outils existants et nouveaux pour lutter contre les menaces émergentes.
“L’estimation de 247 millions de cas et de 619 000 décès dans le rapport 2022 a été un important rappel à la réalité : nous avons encore un long chemin à parcourir pour atteindre les objectifs de 2030 en matière de paludisme. Mais il faut quand même aussi signaler que le Ghana a récemment donné son feu vert pour le lancement d’un nouveau vaccin prometteur contre cette maladie. En effet, le nouveau vaccin, le R21, dont les résultats préliminaires des premiers tests suggèrent qu’il est beaucoup plus efficace que le premier vaccin antipaludique RTS,S. Le R21 a été approuvé par le Ghana depuis le 13 avril”, souligne le rapport.
La grande majorité des cas de paludisme se trouvent sur le continent africain et 96 % des décès dans cette région concernent des enfants de moins de cinq ans. Le paludisme est surtout présent dans les pays tropicaux et se transmet à l’homme par le moustique femelle anophèle. Cette maladie mortelle présente des symptômes tels que fièvre, frissons, maux de tête, fatigue, convulsions et difficultés respiratoires. Les femmes enceintes, les enfants de moins de 5 ans et les personnes atteintes du VIH/SIDA courent un risque élevé d’infection.
Journée mondiale de lutte contre le paludisme : lancement d’un nouveau vaccin au Ghana
