Souvenez-vous de la fin atroce qu’a connue la petite Neyhra Farida Jeewooth, 10 ans, le 30 mars 2020, à Quatre Cocos.
Son corps sans vie avait été retrouvé, le lendemain, dans un champ de tomates à Mare-du-Puit après que sa mère et le compagnon de celle-ci, l’eurent battu à mort, tenté de la découper en morceau pour faire disparaître les traces avant de dissimuler son cadavre sous un amoncellement de terre et de fumier, sur place.
Selon les témoignages des voisins qui l’ont connu à Quatre Cocos, mais aussi à Phoenix, ou vit sa famille paternelle, il s’agissait d’une enfant qui était battue, martyrisée et torturée par ceux qui ont fini par lui ôter la vie.
Dans l’attente que justice lui soit rendue, sa mère Pallavi Khedoo, a été déclarée non saine d’esprit et a, récemment, obtenue la liberté conditionnelle tandis que le beau-père, Deven Chiniah, attend son procès derrière les barreaux. Cette situation est invivable pour les proches de la petite Neyhra à qui la vie a été sauvagement arrachée.
Bien que son père biologique soit en prison pour une affaire de trafic de drogue, son grand-oncle paternel qui a remué ciel et terre pour obtenir sa garde avant qu’elle ne soit tuée, s’interroge au sujet du signal qu’envoie la justice alors que nous parlons d’un crime commis envers un enfant d’à peine 11 ans.
« Des peines plus sévères sont infligées à ceux qui commettent des délits, liés à la drogue, entre autres, tandis que là, nous parlons de vie humaine. D’une innocente que l’on a tuée, tenté de découper et brûlée avant d’être abandonnée dans du fumier », déplore notre interlocuteur.
Infanticide à Quatre Coco : la libération conditionnelle de la mère suscite l’indignation de la famille paternelle
