Le ministère de l’Economie Bleue, de la Pêche et de la Marine a procédé à un exercice de transfert au niveau de l’inspectorat du Fisheries Protection Service dans 14 Fisheries Posts à travers le pays. Cette décision, qui a pris effet au début de cette semaine, s’inscrit dans une perspective d’insuffler un nouveau dynamisme chez les gardes-pêche qui travaillent dans les Fisheries Posts concernés et afin que les inspecteurs se montrent plus proactifs par rapport à la pêche frauduleuse
Il est soutenu que les garde-pêches, assistés par leurs chefs hiérarchiques, c-à-d, inspecteurs redoublent leurs efforts pour traquer les fraudeurs (pêche à la senne illégale, pêche sous-marine…). Cela surtout en cette période de la saison de la pêche à la senne, où des fraudeurs tentent par tous les moyens de s’adonner à la pêche illégale, à l’aide des filets de petites mailles pour capturer des alevins et des poissons hors-normes.
Pour preuve, au cours de ces derniers mois, des gardes-pêche ont effectué plusieurs saisis en termes de prises et d’attirails de pêche (fusils sous-marins, équipements de plongée, sennes illégales…) dans diverses zones côtières.
Compte tenu de la décision du ministère de la pêche d’octroyer 1 000 cartes de pêcheur professionnel aux nouveaux pêcheurs et ceux existants, mais qui sont dépourvus de cartes de pêcheur professionnel, le gouvernement s’engage à booster le secteur de la pêche (hauturière, hors-lagon et semi-industrielle).
Dans la conjoncture, où les lagons sont surexploités, nombreux sont les pécheurs qui sont encouragés à aller davantage vers le large pour pouvoir pêcher des poissons pélagiques ( thon, daurades, barracuda, espadon…) sur les Dispositifs de Concentration de poissons (DCP).
Fisheries Protection Service: un processus de transfert pour insuffler un nouveau dynamisme