Le ministre de l’Agro-Industrie et de la Sécurité Alimentaire, Maneesh Gobin a affirmé que ce programme de formation “arrive à un moment opportun où il est nécessaire d’améliorer la prestation de services du NPPO”. C’était à l’ouverture d’un atelier de cinq jours sur l’évaluation des capacités phytosanitaires (ECP) au MSIRI, à Réduit, hier, lundi 27 mars dans le cadre du projet Renforcement des capacités et de la gouvernance en matière de contrôle alimentaire et phytosanitaire .
“Avec l’augmentation du commerce et la circulation des personnes, il y a un risque plus élevé de nouveaux ravageurs et maladies des plantes entrant dans le pays, c’est pourquoi certains vols ne sont pas autorisés de la Réunion à Maurice la nuit pour empêcher la propagation des ravageurs”, a déclaré le ministre Gobin.

Ce projet, a souligné Maneesh Gobin, aidera le National Plant Protection Office (NPPO) à évaluer sa capacité à mettre en œuvre les exigences phytosanitaires internationales à l’aide de l’outil PCE de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV).
Pour sa part, le correspondant de la FAO, Poojanraj Khurun, a souligné l’importance de prêter une attention particulière à la qualité et à la sécurité des aliments afin de promouvoir la sécurité alimentaire en ce qui concerne la santé et la valeur nutritionnelle des aliments.
Ce projet a été financé par la FAO en vue de s’assurer que le NPPO soit en meilleure position pour faire face aux enjeux et mettre en oeuvre une action coordonnée contre la propagation des ravageurs et des maladies qui menacent la sécurité alimentaire.
Evaluation des capacités phytosanitaires: “Cette formation arrive à un moment opportun” avance Maneesh Gobin