Bruneau Laurette : les questions se posent sur ses financiers ?

D’où proviennent les Rs 70 000 versées à Bruneau Laurette pour ses activités personnelles ? C’est la question qui interpelle bon nombre de personnes après les révélations faites par l’accusé en Cour de Moka, hier, lundi 6 février.

Si Eshan Patel, ancien ambassadeur de Maurice en Malaisie, a affirmé qu’il finançait l’activiste à hauteur de Rs 30 000 par mois, aucune information n’a, cependant, été communiquée sur la provenance des Rs 40 000 restantes.

A la barre des témoins hier, Bruneau Laurette a, également, refusé de divulguer les identités des « deux » autres personnes qui l’aideraient financièrement.

Si dans un premier temps, l’activiste, provisoirement accusé de traffic de drogue, avait exprimé son intention de divulguer ces informations à la magistrate, il s’est finalement rétracté et a indiqué qu’il les dévoilera aux enquêteurs « si le besoin se fait sentir ».

Au niveau de la police, l’on soupçonne fortement que l’un des parraineurs de Bruneau Laurette ne serait nul autre que Jean Hubert Celerine, alias Franklin. D’autant plus que l’individu l’a lui-même affirmé lors d’un entretien qu’il avait accordé à nos confrères il y a, de cela, trois semaines.

Face à la presse, Franklin avait, en effet, déclaré avoir financé le présumé travailleur social en 2021 mais, il faudra, toutefois, attendre pour en savoir plus, ce concernant.

Jean Hubert Celerine, on le rappelle, est également au cœur d’un scandale qui défraye la chronique. L’homme serait à l’origine d’un trafic de stupéfiants entre l’île de la Réunion et Maurice et aurait été condamné par contumace à sept ans de prison par la justice réunionnaise… Une affaire qui risque de faire couler encore beaucoup d’encre.

Pendant ce temps, Bruneau Laurette devra lui retourner en Cour de Moka, jeudi 9 février, à 13h30. Les débats tourneront autour des « Oral submissions ».

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