Le ministère de l’Agro-Industrie et de la Sécurité alimentaire, conjointement avec l’UNDP, a organisé un atelier de travail sur la préservation de la biodiversité d’importance mondiale dans les écosystèmes vulnérables, à travers la prévention, le contrôle et la gestion des espèces exotiques envahissantes (EEE) à Maurice. Maurice a obtenu un apport financier de Rs 168 M ( 4 millions USD) de la Global Environment Facility à l’initiative du PNUD pour la réalisation de ce projet. Une quarantaine de participants ont participé à cet atelier par visioconférence.
«S’il faut amender la législation pour préserver la biodiversité d’importance mondiale dans les écosystèmes vulnérables, à travers la prévention, le contrôle et la gestion des espèces exotiques envahissantes, nous le ferons», a affirmé le ministre de l’Agro-Industrie et de la Sécurité alimentaire, Maneesh Gobin qui occupe également le poste d’Attorney General, cela avec l’économiste principal du PNUD à Maurice et aux Seychelles, Tony Muhumuza (en ligne), le directeur du National Parks and Conservative Service (NPCS), Kevin Ruhomaun.
Plaçant la biodiversité de Maurice, notamment sa faune et sa flore dans une perspective historique, Manesh Gobin a rappelé que la République de Maurice comprend l’Ile Maurice, l’ile Rodrigues, les îles éparses: Agalega, Tromelin, l’archipel des Chagos, l’archipel de St Brandon. «Même si la pression des activités anthropiques, les calamités naturelles, y compris le changement climatique, ont augmenté de manière exponentielle, l’île reste l’un des joyaux du monde en matière de biodiversité et de ressources naturelles et est internationalement reconnue comme un hotspot mondial de la biodiversité», a souligné . Il a fait remarquer que la République de Maurice cache en son sein plusieurs espèces de la flore et de la faune terrestres et marines qui sont uniques au pays ou à la région.
«Environ 46 %de toutes les plantes supérieures, 80 %des oiseaux, 94 % des reptiles et 40% des espèces de chauves-souris du pays sont endémiques», a-t-il déclaré.
S’ajoute à cela un vaste système de récifs coralliens qui ceinture les îles avec 290 familles marines, comprenant 1 656 espèces, dont 50 ayant une importance économique, notamment des poissons, des mollusques, des homards et des crevettes, a-t-il indiqué.
Le ministre Gobin a affirmé qu’à l’instar de nombreux petits États insulaires, Maurice est tributaire du bon fonctionnement de ses écosystèmes terrestres et marins pour son développement économique et son bien-être social.
Le Ministère de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire tient à remercier le bureau de pays du PNUD pour le soutien et la collaboration dans la mise en œuvre des projets précédents. «Comme vous le savez de la situation économique qui prévaut, le bureau de pays du PNUD a néanmoins réussi à obtenir des fonds du Fonds pour l’environnement mondial à hauteur de 4 M USD pour mettre en œuvre ce projet», a affirmé Maneesh Gobin.
Alien Invasive Species – Gobin: «S’il faut amender la législation nous le ferons»
