𝐿𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡 𝑑𝑢 2 𝑛𝑜𝑣𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 1834 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑑’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒́𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑜𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑖 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑎̂𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑’𝐴𝑛𝑡𝑜𝑖𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒.
Une journée portes ouvertes visant à diffuser les résultats de la troisième partie de l’étude de reconnaissance des ruines d’Antoinette Phooliyar et à sensibiliser le public à l’importance du site s’est tenue, le 19 juillet 2024, à Barlow. Organisée par l’Aapravasi Ghat Trust Fund en collaboration avec l’Université de Stanford, l’étude s’est déroulée du 15 au 19 juillet 2024.
Pour mémoire, le 2 novembre 1834, 36 travailleurs contractuels indiens ont débarqué à Port-Louis. Ils étaient accompagnés de Georges Charles Arbuthnot, leur nouvel employeur et copropriétaire du domaine sucrier d’Antoinette, connu aujourd’hui sous le nom d’Antoinette Phooliyar. Les travailleurs sous contrat du 2 novembre 1834 et les milliers d’autres travailleurs engagés qui ont suivi leurs traces ont été les véritables bâtisseurs d’Antoinette. Ils ont joué un rôle crucial dans la transformation d’une terre aride et rocailleuse en un des domaines sucriers les plus productifs du nord de l’île Maurice pendant plus d’un siècle.
Rishiraj Kanhye, président de l’Aapravasi Ghat Trust Fund, a souligné les vertus des 36 premiers travailleurs indiens arrivés à Maurice en 1834. Il a insisté sur leurs qualités distinctes d’humilité et de résilience. Il a noté que le site, nommé Antoinette Phooliyar, rend hommage à ces travailleurs et témoigne du rôle de l’île Maurice dans la « grande expérience » de la migration de la main-d’œuvre. Il a également félicité le gouvernement mauricien pour la préservation de ces sites historiques, affirmant que Maurice restera un modèle de préservation historique et d’endurance
Pour sa part, le directeur l’Aapravasi Ghat Trust Fund, Hariduth Chand Ramgoolam, a parlé de l’étude en cours sur le site, soulignant son rôle dans la préservation des souvenirs historiques qui y sont associés. Il a expliqué que l’étude vise à documenter et à protéger ces souvenirs pour les générations futures. À cette fin, des chercheurs étrangers, des experts locaux d’Aapravasi Ghat et des stagiaires de Polytechnics Mauritius Ltd collaborent pour assurer une étude approfondie du site, de ses artefacts et de son patrimoine afin d’en améliorer la valeur et la préservation, a-t-il ajouté.