𝐿𝑒 𝑡𝑒́𝑙𝑒́𝑝ℎ𝑜𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑𝑒́𝑟𝑒́ 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛 𝑎𝑙𝑙𝑖𝑒́ 𝑑𝑒 𝑙’𝑒́𝑙𝑒̀𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑜𝑓 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑏𝑢𝑠𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙’𝑒́𝑑𝑢𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒𝑠.
L’année scolaire 2025 s’ouvre sous le sceau du renouveau, avec deux changements majeurs : l’introduction du New Foundation Program in Numeracy, Literacy and Skills, remplaçant l’Extended Programme, et une brave mesure visant à limiter l’usage des téléphones portables en classe.
Le ministre de l’Éducation, Mahend Gungapersad, a exhorté élèves et enseignants à laisser leurs appareils dans leurs sacs, confiant aux chefs d’établissement et au personnel éducatif la mission de garantir le respect de cette consigne. Bien qu’aucune directive gouvernementale officielle, à cet effet, n’ait été émise à ce jour, plusieurs établissements, notamment privés, plaident pour une interdiction stricte des téléphones en classe, jugeant leur utilisation nuisible à l’apprentissage.
Un exemple précurseur : Dès ce lundi 13 janvier, le Curepipe College a instauré une politique audacieuse, se déclarant “No Mobile Zone”, un modèle que le ministère encourage les autres institutions, publiques comme privées, à suivre. Cette mesure, si elle se généralise, redéfinira profondément les dynamiques en classe. Les téléphones portables, devenus omniprésents depuis l’ère du Covid-19, servaient souvent d’outil pédagogique, permettant aux enseignants de partager des cours via WhatsApp et aux élèves de suivre directement sur écran. Cependant, le ministre pointe du doigt l’utilisation abusive de ces appareils pour des activités non éducatives, perturbant le bon déroulement des cours.
Évoquée depuis fin 2024, cette volonté ministérielle ne fait pas l’unanimité et soulève déjà de nombreuses interrogations et désaccords. Si certains saluent une initiative nécessaire pour recentrer les élèves sur l’apprentissage, d’autres redoutent une perte des avantages pédagogiques liés à la technologie. La question promet de susciter de vives discussions dans les semaines à venir, avec des développements et des réactions attendus à tous les niveaux du système éducatif.