𝐻𝑢𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑉𝑖𝑡𝑟𝑦 𝑠𝑜𝑢𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒, 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑞𝑢𝑒 𝑀𝑎𝑢𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒́𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑝𝑙𝑎𝑛, “𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑝 𝑚𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒́𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑠-𝑚𝑎𝑟𝑖𝑛𝑒.”
La 26e édition du Salon International de la Plongée dédiée aux passionnés de plongée sous-marine et les professionnels du secteur s’est déroulée à Paris Expo Porte de Versailles du 9 au 12 janvier. Ce rendez-vous ponctuel propose une panoplie de programmes, riches et variés, joignant découvertes, innovations et échanges, agrémentés d’un apport particulier sur la plongée sous-marine, la préservation des océans et de la biodiversité marine, ainsi que des écosystèmes.
L’absence de l’Ile Maurice au Salon International de la Plongée 2025, s’est fait fortement sentir. À quelques heures de la fermeture de cette édition, Hugues Vitry, directeur de Blue Water Divers, s’est confié à Joey Niclès Modeste, photojournaliste mauricien, établi à Paris sur cet événementiel.
“Il est difficile de ne pas constater le vide laissé par l’absence de Maurice cette année, pour la deuxième fois consécutive. Ce salon est un rendez-vous incontournable pour les passionnés de plongée et les professionnels du secteur, et l’Ile Maurice, avec ses eaux cristallines et ses sites de plongée exceptionnels, aurait dû être au cœur de cet événement”, confie Hugues Vitry sur ton mêlant déception et frustration.
Hugues Vitry soutient que, bien que Maurice soit une destination de plongée de premier plan, “elle reste encore trop méconnue dans le milieu de la plongée sous-marine.” Il estime que cette absence renforce un certain manque de visibilité de la destination mauricienne, notamment par rapport à ses concurrents régionaux dans l’océan Indien, alors que l’Ile pourrait se distinguer davantage en tant que destination de plongée responsable et durable. “Un stand collectif réunissant les acteurs majeurs du secteur, soutenu par la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA) à travers son représentant sur le marché France, Interface Tourism comme dans le passé, aurait permis de mettre en avant l’engagement de l’île pour la préservation de ses récifs coralliens et de sa faune sous-marine, tout en soulignant la diversité et la richesse de ses sites”, estime le directeur de Blue Water Divers. A ce chapitre, il est explicite qu’en dépit du fait que le Tourisme constitue un des principaux piliers de l’économie de Maurice, la représentation de la MTPA en France s’est endormie sur ses lauriers ces dernières années, surtout par rapport à la plongée.
Fort de son expérience, il insiste, également, sur un point clé : Maurice ne se distingue pas seulement par la beauté de ses paysages, mais également par ses efforts en matière de conservation marine. “Le monde de la plongée se tourne de plus en plus vers des destinations responsables, et Maurice a tous les atouts pour s’imposer comme un leader dans ce domaine”, poursuit-il. Il argue que le Salon de la Plongée aurait été l’occasion rêvée de faire rayonner l’île en tant que destination durable, engagée dans la protection de ses écosystèmes marins.
En revanche, bien que le Salon de la Plongée 2025 ait été une nouvelle occasion ratée pour Maurice, Hugues Vitry reste optimiste quant aux perspectives d’avenir. “Il est essentiel que nous soyons unis. Tous les acteurs du secteur — des centres de plongée aux hôteliers, en passant par la compagnie aérienne national et les agences DMC, doivent se rassembler sous la même bannière. Cela permettrait de faire entendre la voix de Maurice et de valoriser tout ce qu’elle a à offrir aux plongeurs du monde entier”, renchérit-il. Il dit espérer que cette absence temporaire sera rapidement corrigée, et que l’Ile pourra à nouveau prendre sa place sur la scène internationale de la plongée, “pour mieux faire connaître ses trésors sous-marins et son engagement pour un tourisme durable.”
Aussi, il faut dire que l’aspect le plus marquant de cet événement a été sans nul doute sa forte dimension de sensibilisation. La question de la préservation des océans a été plus que jamais d’actualité face aux menaces écologiques croissantes. En abordant des sujets essentiels comme la pollution plastique, le réchauffement climatique et la protection des récifs coralliens, le salon a permis de toucher un large public sur ces enjeux urgents. Les ateliers interactifs, conférences ont constitué des espaces d’échange, incitant les visiteurs à réfléchir aux actions concrètes qu’ils peuvent entreprendre pour protéger la biodiversité marine.
