« Mo pe trace mo lavi ar sa gandia la», a avoué le trentenaire.
Bien qu’il était au chômage, un habitant de Notre-Dame menait un train de vie princier. C’est ce qui a éveillé les soupçons des habitants du voisinage et surtout des limiers de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU).
C’est pourquoi ces derniers l’ont placé sous surveillance. Après avoir recueilli suffisamment d’informations, ils ont débarqué mercredi à son domicile munis d’un mandat de perquisition.
Ils n’ont pas tardé à découvrir des plants de gandia à l’arrière de la maison. Mais ce n’était que le début. Une fouille dans la maison a permis aux limiers de la brigade antidrogue de mettre la main sur un sac en plastique contenant des feuilles de gandia dans un tiroir de la cuisine.
Puis un autre sac contenant des morceaux de papier en aluminium contenant chacun du gandia ont été découverts , de même qu’une une balance électronique. Sommé de fournir des explications, le suspect pour se justifier a trouvé comme excuse le fait qu’il était au chômage. C’est pourquoi, dit-il, il s’est lancé dans ce petit business pour gagner sa vie. L’homme a été conduit dans les locaux de l’ADSU et a été traduit en cour de Pamplemousses.