𝐿𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑜𝑚𝑏𝑖𝑒𝑛, 𝐺𝑢𝑠𝑡𝑎𝑣𝑜 𝑃𝑒𝑡𝑟𝑜, 𝑎 𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑒́ 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑝𝑎𝑡𝑟𝑖𝑒́𝑠 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑒𝑟𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑜𝑡𝑡𝑒́𝑠, 𝑠𝑜𝑢𝑙𝑖𝑔𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑙’𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑔𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑒𝑟 𝑠𝑒𝑠 𝑐𝑖𝑡𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝑖𝑔𝑛𝑖𝑡𝑒́.
La Colombie a pris des mesures décisives pour rapatrier ses concitoyens expulsés des États-Unis en envoyant deux avions militaires. Ces avions ont décollé de Bogota en direction de San Diego, Californie, et de Houston, Texas, pour ramener les migrants colombiens. Le président colombien, Gustavo Petro, a assuré que les rapatriés arriveraient sans être menottés, soulignant l’engagement du gouvernement à traiter ses citoyens avec dignité.
Cette initiative intervient après un bras de fer entre la Colombie et les États-Unis. Le président américain, Donald Trump, a affirmé que l’Amérique renverrait les criminels et les étrangers illégaux, menaçant de lourdes sanctions économiques pour les pays qui s’y opposeraient. La Colombie a répondu en indiquant qu’elle surmonterait cette impasse diplomatique et économique.
Dimanche soir, Bogota a finalement déclaré que « l’impasse » avec les États-Unis était « surmontée », et Washington a levé sa menace d’imposer des droits de douane de 25 % sur tous les biens colombiens entrant aux États-Unis, qui devaient être portés à 50 % dans une semaine.
Au Brésil, voisin de la Colombie, un conflit similaire a éclaté avec les États-Unis concernant l’expulsion de 88 Brésiliens. Le gouvernement brésilien a exprimé son indignation face au « traitement dégradant » infligé aux migrants pendant leur rapatriement, les migrants ayant été menottés à bord de l’avion. Le gouvernement brésilien a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Brasilia pour demander des explications et garantir un traitement plus humain de ses citoyens.
Washington a assuré que le gouvernement colombien avait accepté toutes ses conditions au sujet du rapatriement de migrants, et cette coopération vise à apaiser les tensions.
