Diplomatie: L’ancien Premier ministre kenyan rend une visite de courtoisie au Premier ministre Ramgoolam

𝐿𝑎 𝑟𝑒́𝑢𝑛𝑖𝑜𝑛 𝑎 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑥𝑒́𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑛𝑑𝑖𝑑𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑅𝑎𝑖𝑙𝑎 𝐴𝑚𝑜𝑙𝑜 𝑂𝑑𝑖𝑛𝑔𝑎 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙’𝑈𝑛𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑓𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑒 (𝑈𝐴) 𝑝𝑎𝑟 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑐𝑒́𝑎𝑛 𝐼𝑛𝑑𝑖𝑒𝑛.

L’ancien Premier ministre du Kenya, Raila Amolo Odinga, a rendu une visite de courtoisie au Premier ministre, Navin Ramgoolam, à son bureau au nouveau bâtiment du Trésor à Port-Louis, lundi 6 janvier. La réunion a était axée sur la candidature de Raila Amolo Odinga au poste de président de l’Union africaine (UA) par l’intermédiaire de la Commission de l’océan Indien.

Navin Ramgoolam a exprimé son soutien spontané à M. Odinga, soulignant l’importance de renforcer le lien de Maurice avec l’Afrique dans une déclaration à l’issue de la réunion. Il a, également, parlé de Jomo Kenyatta, l’homme d’État et nationaliste africain, qui a été le premier Premier ministre puis le premier président du Kenya indépendant, et de ses contributions significatives au parcours de l’île Maurice vers l’indépendance.

Dans la conjoncture, le chef du gouvernement a salué la vaste expérience de Raila Amolo Odinga en arguant “qu’il est le bon dirigeant pour le moment, bien placé pour faire avancer les progrès du continent.”

Pour sa part, Raila Amolo Odinga a déclaré que sa rencontre avec le Premier ministre Ramgoolam a été conviviale et qu’il en était à sa troisième visite à Maurice. En tant que candidat à la présidence de l’UA, il a souligné son engagement à obtenir le soutien des États membres. Il a assuré que, s’il était élu, il “travaillera avec diligence pour mettre en œuvre les réformes et défendre la vision des pères fondateurs de l’UA, en veillant à ce que l’organisation remplisse ses objectifs initiaux d’unité et de progrès pour le continent africain.”

Abordant les enjeux les plus pressants auxquels sont confrontés les petits États insulaires, M. Odinga a souligné l’impact dévastateur du changement climatique, notamment l’élévation du niveau de la mer et les tempêtes destructrices qui érodent les zones côtières et endommagent les infrastructures. De ce fait, il a souligné l’importance pour les nations africaines de parler d’une seule voix pour amplifier leur influence sur les plateformes mondiales.

Affirmant que l’Afrique contribue à moins de 5 % des émissions mondiales de carbone, mais en subit les conséquences, il a réitéré que le continent “est une victime plutôt qu’un auteur des problèmes liés au climat.”