𝐷𝑒𝑠 𝑒𝑚𝑝𝑙𝑜𝑦𝑒́𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑓𝑟𝑒́𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑔𝑎𝑟𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑜𝑡𝑖𝑑𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑥𝑎𝑠𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
Les années passent et se ressemblent. En ce début de 2025, les voies piétonnes de la Gare du Nord, longeant la rue Farquhar aux deux extrémités, allant de la sortie de la gare routière vers la rue Joseph Rivière à la hauteur de la rue Louis Pasteur toujours occupées par des échoppes des marchands. Incommodés par cette cette perdure au-delà de la période festive ( Noël et nouvel an), des usagers de la route et des citadins ne croient pas à leurs yeux.
“Franchement,nous pensions qu’une fois les festivités de fin d’année terminées, les marchands ambulants qui se sont installés littéralement sur les voies piétonnes allaient les libérer. Mais, tel n’est pas le cas”, déplore un groupe d’usagers de la route. Tonnant dans le même sens, des employés qui fréquentent cette gare routière quotidiennement expriment leur exaspération: “Il est inconcevable que les forces de l’ordre, l’inspectorat et le conseil municipal de Port-Louis, restent impassibles face à cette situation chaotique.”
Par conséquent, il est difficile pour les usagers du transport en commun et les employés pour se frayer un chemin en empruntant les voies piétonnes de la Gare du Nord aux heures de pointe, matin et après-midi, au moment où, il y a un flux considérable de personnes, pressées de se rendre au travail ou pour rentrer chez elles. Ils sont exposés à des risques d’accidents.
Il faut dire qu’avec l’avènement du Victoria Urban Terminal, un certain nombre de marchands ont déserté leurs étals et échoppes de la foire, jouxtant la Gare du Nord, à proximité du kovil. Cela pour s’installer à Victoria Urban Terminal. Mais, certains d’entre eux ont boudé les échoppes, mises à leur disposition à Victoria Urban Terminal en avançant l’argumentation que la location mensuelle serait trop élevée.
Sollicité au téléphone en vue de lui permettre d’expliquer cette situation, le Lord Maire, Issop Nujurally est injoignable. En revanche, selon d’autres sources à la mairie de Port-Louis, nous apprenons la même rengaine: “ Les directives sont explicites: ne touchez pas aux marchands ambulants. Gardez le statu quo”. Par conséquent, le Conseil municipal semble être dépassé par cette situation catastrophique: “C’est la loi de la jungle! On n’y peut rien.”