𝐿𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 2025 𝑎𝑡𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑒 𝑠𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒́𝑣𝑖𝑡𝑒́ 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑎𝑐ℎ𝑎𝑟𝑛𝑒́ 𝑒𝑡 𝑎̀ 𝑠𝑎 𝑓𝑜𝑖 𝑖𝑛𝑒́𝑏𝑟𝑎𝑛𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝐷𝑖𝑒𝑢.
Marie Lucille Aïda Bignoux, née le 1er janvier 1925, a fêté ses 100 ans le 1er janvier 2025, devenant ainsi la première centenaire de l’année. Cet événement marquant a été marqué par une cérémonie officielle organisée par le Ministère de l’Intégration Sociale, de la Sécurité Sociale et de la Solidarité Nationale au Morcellement Beau Vallon.
Ashok Subron, ministre de l’Intégration sociale, de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale, Ritish Ramful, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international, des membres de l’Assemblée nationale et le président du conseil de district de Grand Port, Rajeev Kumar Jangi, étaient présents à l’événement.
À cette occasion, Aïda Bignoux a reçu un bouquet, une médaille de centenaire, un certificat, un chèque d’un montant de 26 203 roupies, un mixeur, un service téléphonique mains libres spécial de Mauritius Telecom, un ensemble de cadeaux du Senior Citizens Council et un chèque de Rs 10 000 du National Solidarity Fund.
La centenaire est née à la rue Pont Rouge, à Port Louis, et a grandi à Rivière Noire. Son père, Charles Adrien Bouton, était un charpentier indépendant qui subvenait aux besoins de sa famille grâce à son savoir-faire, tandis que sa mère, Marie Berthe Dupont, était femme au foyer. Aïda Bignoux est issue d’une famille de six enfants, trois fils et trois filles, dont elle est la seule survivante. Elle a travaillé comme couturière et épousé Louis Renel Bignoux, menuisier, le 11 juin 1947. Le couple s’est installé à Mahébourg et a élevé six enfants, dont cinq sont encore en vie. Elle a 10 petits-enfants et 15 arrière-petits-enfants.
Connue pour son amour du poulet et du poisson au curry, la centenaire s’adonne à la couture pendant son temps libre. Bien qu’elle utilise un déambulateur et qu’elle souffre d’une maladie cardiaque, elle reste résistante et reçoit chaque mois la visite d’un médecin à domicile pour préserver sa santé. Elle attribue sa longévité à son travail acharné et à sa foi inébranlable en Dieu.