𝐿𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑃𝑜𝑟𝑡-𝐿𝑜𝑢𝑖𝑠 𝑛’𝑎 « 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑜̂𝑙𝑒 » 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑟𝑛𝑒́𝑒𝑠.
Les éboueurs de la municipalité de Port-Louis sont débordés. En effet, compte tenu de la période festive et la frénésie d’achats instaurée par les marchands ambulants et saisonniers, rien ne va plus. Les quartiers névralgiques de Port-Louis, tant à la Gare du Nord qu’à à rue Farquhar, offrent un spectacle affligeant aux citadins, employés et usagers de la route.
Bien que les services de voirie fassent de leur mieux pour ramasser les ordures, le volume de déchets ne cesse d’augmenter chaque jour. Si certains propriétaires de magasins expriment leur mécontentement, d’autres n’ont pas d’autre choix que de se résigner. Même la police semble être impuissante face à ces actes d’incivisme et à ce laisser-aller.
« Inn gagn lord pou pa touss marsan. Inn dire laisse zot travay, mais koumsa-la, inacceptab ! », déplore un propriétaire de magasin de Port-Louis. Les policiers, présents quotidiennement dans cette partie de la gare du Nord, préfèrent éviter toute confrontation, par crainte de représailles des marchands ambulants. « Kot ou kapav koze ? Kuma ou koze, ou facile gagn kout helmet ! Nepli ena discipline», s’indigne un policier.
Du côté de la municipalité de Port-Louis, on reconnaît que les éboueurs sont dépassés par les événements. « Zot finn fer bann travayer municipaux vinn kouma bann esklav modernes ! Nepli ena kontrol, ki li dan Port-Louis ou la Rue Desforges, zafer-la inn vinn enn jungle ! »
Une source proche du dossier exprime son indignation face à cette situation qui perdure depuis plusieurs semaines. Si certains préfèrent ne pas réagir, d’autres se demandent si tout ce désordre ne cache pas un enjeu plus vaste. « Ki zot pe rod montre la ? Eski zot pe rod vote depi avan lor ledo ti dimoune ? Kot sa bann ki milite pou lenvironnman ? » s’interroge un habitant de la capitale.
Malgré nos tentatives répétées, le maire est resté injoignable, tout comme les responsables de l’environnement. Affaire à suivre…