𝐷𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑐ℎ𝑜𝑝𝑝𝑒𝑠, 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑖𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠, 𝑑𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑒́𝑡𝑎𝑙 𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑝𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑙𝑙𝑒́𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑝𝑟𝑜𝑥𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑜𝑖𝑟𝑠 𝑑’𝑎𝑢𝑡𝑜𝑏𝑢𝑠.
Une partie de la Gare du Nord et la rue Farquhar, menant au marché central, présente un visage méconnaissable en cette fin d’année 2024. L’insalubrité engendrée par les marchands ambulants atteint son paroxysme. Papiers, cartons, plastiques et autres détritus jonchent les trottoirs et débordent jusque sur les routes. Ces amas de déchets, laissés par les commerçants opérant dans ces zones stratégiques de Port-Louis, offrent un spectacle affligeant et indigne de la capitale.
Les voies piétonnes de la Gare du Nord, reliant l’ancien poste de police à la foire actuelle, sont désormais envahies par une prolifération de marchands ambulants et saisonniers. De nouvelles échoppes improvisées, construites à partir de planches, de morceaux de métal et de bâches en plastique, s’étendent jusque dans les couloirs des autobus, perturbant l’ordre public. Cette anarchie croissante projette une image désolante et peu reluisante, miroitant une image tiers mondiste de la République de Maurice.
Par conséquent, à Port-Louis, les équipes d’éboueurs de la mairie peinent à gérer les volumes croissants de déchets abandonnés dans les rues. Cette situation chaotique perturbe considérablement la circulation des piétons, des usagers de la route et des employés se rendant à leur travail ou rentrant chez eux, les exposant à des risques accrus d’accidents. Devant cette accumulation massive d’ordures, les citadins et le grand public expriment leurs inquiétudes face à la menace grandissante d’infections.
Face à cette situation alarmante, le public lance un pressant appel aux autorités compétentes et aux pouvoirs publics, en particulier aux Collectivités Locales et au ministère de l’Environnement, pour qu’ils interviennent rapidement et adoptent les mesures nécessaires avant que la situation ne devienne irrémédiablement critique.
