Ces vils agissements, constituant une menace à l’ordre et à la paix publique auraient pu causer des dommages et des blessés.
L’épreuve de forces effectuée par une groupe de Chagossiens ( hommes, femmes, jeunes…), menée par la BOT Citizen Platform, devant les locaux du Centre sociale Lisette Talate – figure emblématique et symbolique de la lutte chagossienne -, géré par le Groupe des Refugiés Chagos, à Pointe aux Sables dans l’après midi de mercredi 27 novembre avec en toile de fond les négociations anglo-mauricien sur le Traité sur la souveraineté de l’archipel des Chagos, soulève bien des interrogations. Quelle est la vraie motivation de la BOT Citizen Platform? Qui sont ceux qui tirent les ficelles derrière les manifestants et de surcroît le tandem Misley Mandarin-Vanessa Calou, vivant en Grande Bretagne? Comment expliquer la violence des propos à l’encontre du président du GRC, Olivier Bancoult
Cette manifestation de rue qui se voulait être un défi qu’a lancé Olivier Bancoult à Misley Mandarin, en live lors d’une émission radiophonique, la veille et faisant suite à une première manifestation devant le siège de la Haute-Commission britannique à Floréal, aurait pu résulter à des graves incidents et des débordements.
Ces vils agissements, constituant une menace à l’ordre et à la paix publique auraient pu causer des dommages et des blessés. Des insultes, des jurons, des invectives…fusaient de toutes parts. Le comble est que les manifestants ont brandi le drapeau BOT et scandé: “Nou envi res avec bann Bristish. Nou ena paspor british. Nou pou res enn British…” La République de Maurice, la mère patrie et indépendante depuis 1968 en devait-elle subir un tel mépris et un affront de ses fils du sol?
Les propos tenus par les manifestants frisent la vulgarité et relèvent de l’anti-patriotisme, de l’ingratitude, du non respect des aînés….à déchirer les cœurs. Mises à part toutes les enveloppes d’aide obtenues à hauteur de Rs 40 millions, les lotissements de terres pour mettre en place la cité des Ilois à Baie du Tombeau, le passeport britannique, entre autres, ils tentent de balayer d’un revers de la main, d’une part, la lutte acharnée et le combat sans relâche, menés par les natifs, les déracinés de l’archipel des Chagos et autres militants de la cause chagossienne dans les années 70’, 80’ et 90’ en vue d’obtenir la souveraineté.
De l’autre, le plus important, ils veulent envoyer aux calendes grecques, le dernier combat politique, mené par l’ancien chef de l’Etat ( Premier ministre et président de la République), Sir Anerood Jugnauth, endossant sa toge d’avocat pour aller plaider personnellement le dossier des Chagos à Haute Cour Internationale de Justice à la Haye en vue d’obtenir jugement [‘Advisory Opinion’] en faveur de Maurice pour la décolonisation complète de l’archipel des Chagos en février 2019, cela suivi de la Résolution 293 à l’ONU en mai 2019.
Last but not least, les manifestants, aidés par certaines mains invisibles de l’histoire, tentent d’entraver les négociations entre le gouvernement sortant et le Premier ministre du Royaume Uni, Sir Keir Starmer et veulent à tout prix torpiller le Traité qui est en voie de finalisation entre Maurice, le Royaume Uni et les Etats-Unis.
En revanche, une chose est sûre, cette fois, les prophètes de malheur ou encore les oiseaux de mauvais augure ne réussiront pas leur coup. “Keir Starmer’s national security adviser is to travel to Washington as the UK government tries to persuade Donald Trump not to rip up the Chagos Islands (…) Powell, who worked for a decade as Downing Street chief of staff for the then Prime Minister, Tony Blair, is seeking early meetings with Trumpís team ahead of the president-electís inauguration on 20 January”, écrit The Guardian dans son édition du 26 novembre. Ainsi, nous notons avec satisfaction que les principaux protagonistes ont la volonté politique d’aller de l’avant avec la signature du Traité sur les Chagos n’en déplaise à certains cœurs chagrins.
