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Traité sur les Chagos : une réunion cruciale avec l’envoyé spécial britannique au PMO ce lundi 25 novembre

𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝐽𝑜𝑛𝑎𝑡ℎ𝑎𝑛 𝑃𝑜𝑤𝑒𝑙𝑙 𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑒́𝑏𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑒́, 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐷𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑜-𝑚𝑎𝑢𝑟𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑢 3 𝑜𝑐𝑡𝑜𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟.

Une réunion de travail cruciale avec Jonathan Powell, envoyé spécial du Premier ministre du Royaume-Uni, sir Keir Starmer, est prévue au bureau du Premier ministre, Bâtiment du Trésor, Port-Louis, ce lundi 25 novembre. L’objectif fixé de cette séance de travail est d’approfondir les discussions et de mettre au point les bouts et aboutissants du traité anglo-mauricien sur l’archipel des Chagos, ainsi que les détails du bail de 99 ans pour la base militaire des Américains à Diego Garcia, apprenons-nous des sources bien informées à l’hôtel du gouvernement.

Il nous revient que lors de cette réunion de travail, la partie mauricienne comprendra le Premier ministre, Navin Ramgoolam, le Deputy Prime Minister, Paul Bérenger, le nouveau ministre des Affaires étrangères, Ritesh Ramful, ainsi que l’Attorney General désigné, Gavin Glover. Selon nos recoupements, le message pour convoquer cette importante réunion de travail a été communiqué par Charlotte Pierre, la haute-commissaire britannique à Maurice, lors de sa visite de courtoisie au nouveau Premier ministre.

Tout laisse croire que Jonathan Powell serait en possession d’une première ébauche du traité, découlant de la Déclaration commune anglo-mauricienne du 3 octobre dernier. La mission de l’envoyé spécial du PM britannique préconise qu’après avoir avalisé ledit document avec la partie mauricienne, il se rendra à Washington pour des pourparlers ultimes avec l’administration américaine en vue de la signature de ce traité.

En revanche, aucun détail n’est disponible jusqu’ici au sujet de la teneur de ce traité permettant à Maurice d’exercer pleinement sa souveraineté sur l’archipel des Chagos tant à Maurice qu’au Royaume-Uni. Dans cette perspective, il faut dire qu’en dépit des pressions exercées et des questions soulevées à la Chambre des Communes à la mi-novembre, le gouvernement de sir Keir Starmer n’a rien concédé en substance.

Dans ce contexte, Stephen Doughty, ministre d’État aux Affaires étrangères, s’est montré rassurant par rapport aux détails de ce traité. Il a exprimé son optimisme au sujet de la conclusion de la dernière étape menant à la signature. « The treaty will be signed, it will come through this place, and it will have the appropriate scrutiny — it is only right that it does and that questions are asked. I am absolutely confident that when the full details of the treaty are provided to the incoming Administration in the United States, they will be absolutely confident that it meets US and UK national security interests and is in the mutual benefit of all parties involved », ajoute le représentant du Foreign Secretary.

À noter que face au tollé soulevé par le clan des anti-Chagos Deal, notamment Nigel Farage et les conservateurs, une voix autoritaire, en l’occurrence celle de David Vine, anthropologue, qui mène le combat aux côtés des Chagossiens, se fait entendre. Il encourage les autorités tant à Londres qu’à Port-Louis ou encore à Washington à activer les formalités, résultant à la signature du traité afin de mettre à l’abri tout obstacle ou autre surprise en matière de relations internationales.

« Before Trump takes office, Starmer, Biden and Ramgoolam have an opportunity not just to push back against the rise of anti-democratic authoritarianism, but also to offer a powerful and much-needed example of another kind of politics prioritising human rights and democracy, international law and the end of colonial rule”, a déclaré David Vine avant d’ajouter : “They should finalise an improved Chagos treaty and tell Trump and his allies that the Diego Garcia deal is done »

Dans cette perspective, il faut dire qu’aucune mention n’a été faite jusqu’ici sur le montant de la location du bail de la base militaire de Diego Garcia, qui est susceptible d’être de l’ordre de Rs 6,8 milliards (150 millions de dollars) annuellement sur une période de 99 ans, sans compter la possibilité de réclamations des arrérages à Londres.

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Néanmoins, le Foreign Office a confirmé : « The agreement will be underpinned by a financial settlement that is acceptable to both sides, and will underpin a strong, long-term partnership with Mauritius. That was crucial to securing the agreement. The Government will not scrimp on our national security ; however, I am sure that the House will understand that it is not normal practice for the UK to reveal the value of payments for military bases anywhere across the globe…», affirme Stephen Doughty selon le Hansard de la Chambre des Communes.

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