𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑑𝑢 𝐺20 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑟𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑖𝑒́𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑟𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓𝑓𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑙𝑖𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒.
Dans une déclaration commune publiée lundi en fin de journée, les dirigeants du G20 ont appelé à une « augmentation rapide et substantielle du financement de la lutte contre le changement climatique, qui passerait de milliards à des milliers de milliards, toutes sources confondues », afin de financer la réponse au changement climatique.
Alors que le monde est en passe de connaître l’année la plus chaude de son histoire, les dirigeants cherchent à renforcer les efforts de lutte contre le changement climatique avant que Donald Trump ne reprenne la présidence des États-Unis en janvier. Ce dernier se préparerait à quitter l’accord de Paris sur le changement climatique.
Les dirigeants du G20 ont convenu que les négociateurs de la COP29 devaient parvenir à un accord sur un « nouvel objectif financier » concernant le montant que les pays riches doivent fournir aux pays en développement les plus pauvres dans le cadre du financement de la lutte contre le changement climatique. Les économistes estiment que l’objectif devrait être d’au moins 1 000 milliards de dollars par an.
Les pays développés, y compris en Europe, soutiennent que la base des contributeurs doit être élargie pour inclure les pays en développement plus riches, comme la Chine et les pays riches du Moyen-Orient, afin de convenir d’un objectif ambitieux. Les pays en développement, tels que le Brésil, hôte du G20, se sont opposés à cet élargissement.
Lors de l’ouverture du sommet annuel du G20 à Rio de Janeiro lundi, le président Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré que l’impact du changement climatique était évident partout dans le monde et qu’il fallait s’y attaquer de toute urgence. Les pays du G20 sont considérés comme essentiels pour définir la réponse à apporter au réchauffement de la planète, car ils contrôlent 85 % de l’économie mondiale et sont également responsables de plus des trois quarts des émissions liées au réchauffement climatique.
