𝐴̀ 𝑙’𝑒́𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑖𝑎𝑙𝑒, 𝑎̀ 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑒 12 % 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑐ℎ𝑒𝑡𝑠 𝑒́𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒́𝑠.
Selon une étude publiée dans Nature Computational Science, la croissance explosive de l’intelligence artificielle générative, qui crée des contenus tels que du texte, des images, du son et des données synthétiques, devrait ajouter des millions de tonnes métriques de déchets électroniques par an d’ici à la fin de la décennie.
Cette augmentation des déchets électroniques est due à l’expansion rapide des applications d’intelligence artificielle et des centres de données, qui exigent des mises à niveau fréquentes du matériel informatique à haute performance. Les cycles de vie courts des processeurs avancés et des équipements de stockage signifient que les appareils sont remplacés fréquemment pour répondre à la demande croissante, ce qui entraîne une augmentation des déchets électroniques. Si rien n’est fait, les chercheurs avertissent que les déchets électroniques pourraient s’emballer, contribuant ainsi à la pollution de l’environnement et à l’épuisement des ressources dans le monde entier.
Les chercheurs estiment que cette augmentation des déchets est en grande partie liée à des applications telles que ChatGPT, qui fonctionnent sur du matériel dont la durée de vie prévue n’est que de deux à cinq ans. Les déchets électroniques liés à l’IA contiennent souvent des matériaux dangereux tels que le plomb, le chrome et le mercure, qui présentent de graves risques pour la santé et l’environnement s’ils ne sont pas correctement gérés. À l’échelle mondiale, à peine plus de 12 % des déchets électroniques sont recyclés.