𝐿𝑒 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐵𝑟𝑖𝑐𝑠 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑’ℎ𝑢𝑖 45 % 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑡 35 % 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑒,
Le Premier ministre indien Narendra Modi s’est envolé pour la Russie mardi pour une visite de deux jours afin de participer au sommet des Brics à Kazan. Au cours de sa visite, Modi devrait tenir des réunions bilatérales avec ses homologues des pays membres des Brics et d’autres dirigeants invités.
Le 16e sommet des Brics à Kazan se déroule sous la présidence de la Russie du 22 au 24 octobre. Il s’agit de la deuxième visite de Modi en Russie en 2024, après son voyage à Moscou en juillet pour assister au 22e sommet annuel Inde-Russie. « Nous partons pour Kazan, en Russie, afin de participer au sommet des Brics. L’Inde attache une grande importance aux Brics et je me réjouis de participer à des discussions approfondies sur un large éventail de sujets. Je me réjouis également de rencontrer plusieurs dirigeants », a déclaré le Premier ministre Modi dans un message posté sur X.
Le président russe Vladimir Poutine s’apprête à rencontrer plusieurs dirigeants mondiaux dans les prochains jours, dont le Chinois Xi Jinping, l’Indien Narendra Modi, le Turc Recep Tayyip Erdogan et l’Iranien Masoud Pezeshkian. Les BRICS, formés à l’origine par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, se sont considérablement élargis cette année. L’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite en sont les nouveaux membres.
La Turquie, l’Azerbaïdjan et la Malaisie ont également posé leur candidature officielle, et d’autres pays ont manifesté leur intérêt. Le groupe des Brics représente aujourd’hui 45 % de la population mondiale et 35 % de son économie, mesurée en parité de pouvoir d’achat, bien que la Chine représente plus de la moitié de sa force économique.
Les responsables russes considèrent d’ores et déjà ce sommet comme un grand succès. Selon le conseiller en politique étrangère de Poutine, Yuri Ushakov, 32 pays ont confirmé leur participation, et plus de 20 chefs d’État seront présents. Ushakov a indiqué Poutine prévoyait d’organiser une vingtaine de réunions bilatérales, suggérant que ce sommet pourrait devenir « le plus grand événement de politique étrangère jamais organisé » sur le sol russe.