𝐷𝑖𝑒𝑔𝑜 𝐺𝑎𝑟𝑐𝑖𝑎 : 𝐿𝑒 𝑅𝑜𝑦𝑎𝑢𝑚𝑒-𝑈𝑛𝑖 𝑎𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒 𝑑’𝑎𝑐𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙𝑙𝑖𝑟 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑’𝑎𝑠𝑖𝑙𝑒 𝑏𝑙𝑜𝑞𝑢𝑒́𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙’𝑖̂𝑙𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑜-𝑎𝑚𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑒
Le gouvernement britannique a accepté de proposer aux demandeurs d’asile sri-lankais bloqués à Diego Garcia un transfert temporaire en Roumanie. Cette décision est intervenue quelques jours seulement après que le Royaume Uni a accepté de conférer la souveraineté sur les îles Chagos à l’île Maurice.
Après six mois en Roumanie, les demandeurs d’asile pourraient être transférés au Royaume-Uni, comme ils le demandent depuis des années. Actuellement, 56 personnes se trouvent toujours à Diego Garcia, où est installé une importante base militaire américano-britannique. Cinq des demandeurs d’asile se trouvent actuellement en traitement médical au Rwanda.
Le gouvernement britannique avait précédemment refusé d’octroyer le droit d’asile au Royaume-Uni qux demandeurs, insistant sur le fait que le territoire britannique de l’océan Indien (BIOT) ne constituait pas une voie d’accès directe pour les migrants demandant l’asile en Grande-Bretagne. Toutefois, d’après des lettres communiquées aux demandeurs d’asile par le BIOT et le Foreign, Commonwealth and Development Office (FCDO) du Royaume-Uni, ils se sont vus offrir la possibilité de se réinstaller au Royaume-Uni après avoir passé six mois dans un centre de transit géré par les Nations unies en Roumanie.
Des centaines de demandeurs d’asile sri-lankais sont arrivés sur l’île à partir d’octobre 2021. Les forces britanniques ont secouru un bateau transportant 89 personnes tombé en panne dans le secteur. La plupart ont choisi d’être rapatriés plutôt que d’attendre indéfiniment dans le camp clôturé mis à leur disposition par les autorités locales, mais 64 d’entre eux ont choisi d’etre pris en charge par l’administration du BIOT dans l’espoir de demander l’asile au Royaume-Uni ou ailleurs.
De nombreux demandeurs d’asile ont fourni aux autorités la preuve qu’ils ont été victimes de persécutions, de tortures ou d’abus sexuels de la part des forces de sécurité sri-lankaises en raison de leur appartenance ethnique tamoule.
