𝑆𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙, 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑣𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒́𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠.
« À la veille des élections, alors que les rémunérations ont déjà été établies, certains ne veulent pas s’aligner aux normes. Serait-ce donc une stratégie politique ? » C’est en ces termes que s’est exprimé le ministre du Travail, Soodesh Callichurn suite au mot d’ordre lancé par Business Mauritius à ses partenaires en ce qui concerne le réajustement salarial.
Soodesh Callichurn était face à la presse ce mardi 24 septembre à la Victoria House pour commenter la prise de position de Business Mauritius. En effet, la fédération des employeurs a demandé à ses partenaires de « Hold On » sur le paiement du réajustement salarial, qui, selon elle, n’a pas été fait dans les normes. Selon Soodesh Callichurn, la loi a déjà été promulguée et publiée dans l’édition de la Government Gazette du 13 septembre dernier. Il déplore la mauvaise foi de certains.
« C’est un véritable délit, c’est une incitation. Les partenaires sociaux ainsi que certains syndicats ont déjà évoqué une grève. Cette prise de position pourrait engendrer une véritable instabilité sociale sans précédent avec un arrêt du travail. À qui profite ce crime ? » s’interroge Soodesh Callichurn.
Selon le ministre du Travail, ces entreprises ont la responsabilité de payer les employés du privé, car lors de la relance économique, ils ont cumulé des profits astronomiques, sans oublier que durant l’épidémie de la COVID-19 ils ont reçu l’aide de l’État pour opérer. « En cas de refus, le ministère du Travail prendra des actions juridiques. Ceux qui ne s’aligneront pas aux recommandations de la loi payeront des amendes », avertit Soodesh Callichurn.