𝐿𝑒 𝑃𝑎𝑐𝑡𝑒 𝑛𝑢𝑚𝑒́𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑖𝑎𝑙 𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒 𝑙’𝑂𝑁𝑈 𝑎̀ 𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑑𝑖𝑎𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑖𝑎𝑙 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑔𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝐼𝐴 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑐𝑙𝑒́𝑠.
L’Assemblée générale des Nations unies a approuvé un projet visant à rassembler les nations du monde, de plus en plus divisées, afin de relever les défis du XXIe siècle. Ces défis vont du changement climatique à l’intelligence artificielle, en passant par l’escalade des conflits et l’augmentation des inégalités et de la pauvreté.
Le « Pacte pour l’avenir » de 42 pages met au défi les dirigeants des 193 pays membres de l’ONU de transformer leurs promesses en actions concrètes qui feront la différence dans la vie de plus de 8 milliards de personnes dans le monde. Le pacte a été adopté à l’ouverture du « Sommet de l’avenir » de deux jours convoqué par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Ce dernier a déclaré que le groupe était réuni pour, selon ses termes, « ramener le multilatéralisme du bord du gouffre ». Il prévoit 56 actions sur des questions telles que l’éradication de la pauvreté, l’atténuation du changement climatique, l’égalité des sexes, la promotion de la paix et la protection des civils, ainsi que la revitalisation du système multilatéral afin de « saisir les opportunités d’aujourd’hui et de demain ».
Le secrétaire général Guterres a mis l’accent sur un certain nombre de dispositions clés du Pacte pour l’avenir et des deux annexes qui l’accompagnent, à savoir le Pacte mondial pour le numérique et la Déclaration sur les générations futures. Le Pacte engage les dirigeants du monde à réformer le Conseil de sécurité, qui compte 15 membres, afin qu’il reflète davantage le monde d’aujourd’hui et « répare l’injustice historique à l’égard de l’Afrique », qui n’a pas de siège permanent, et à remédier à la sous-représentation de la région Asie-Pacifique et de l’Amérique latine.
Il représente également « le premier soutien multilatéral convenu en faveur du désarmement nucléaire depuis plus d’une décennie », a déclaré Guterres, et il s’engage « à prendre des mesures pour prévenir une course aux armements dans l’espace et à régir l’utilisation d’armes autonomes létales ». Le Pacte numérique mondial « comprend le premier accord véritablement universel sur la gouvernance internationale de l’intelligence artificielle », a déclaré le chef de l’ONU.
Le pacte engage les dirigeants à créer un groupe scientifique international indépendant au sein des Nations unies afin de promouvoir la compréhension scientifique de l’intelligence artificielle, de ses risques et de ses opportunités. Il engage également l’ONU à lancer un dialogue mondial sur la gouvernance de l’IA avec tous les acteurs clés.
