Beaucoup de pays francophones, bien qu’ils ne contribuent pas le plus au changement climatique, font partie des pays les plus exposés à ses conséquences dévastatrices.
Les députés et sénateurs des Comores, de La Réunion, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles participent à partir de ce lundi 23 septembre, à Mahé, aux Seychelles, à un Séminaire régional de deux jours sur la coopération interparlementaire sur les changements climatiques.
Ce séminaire est organisée par la Commission de l’Océan Indien (COI), et par l’Association des parlements des États membres de la Commission de l’océan Indien (COI), et a comme principal objectif de « « sensibiliser les membres des parlements sur leur rôle clé et responsabilité dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat ».
Peu de pays de l’espace francophone ont mis en place des cadres législatifs pour la mise en œuvre des objectifs de l’Accord de Paris, près d’une décennie après son adoption le 12 décembre 2015.
Il en résulte notamment une difficulté accrue pour obtenir des financements. Seuls Maurice et La Réunion, (qui fait partie de la République française) ont une loi sur le changement climatique, alors que tous les États membres de la COI ont, en tant que parties de l’Accord de Paris, élaboré des cadres politiques ou stratégiques pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.
Beaucoup de pays francophones, bien qu’ils ne contribuent pas le plus au changement climatique, font partie des pays les plus exposés à ses conséquences dévastatrices. En prenant en compte cette observation, le Corpus législatif sur les changements climatiques a été créé afin d’aider les parlements à élaborer et mettre en place une loi sur le climat visant à renforcer la résilience climatique des pays francophones et à faciliter leur accès aux financements climatiques.