𝐿𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑒́𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑐𝑐𝑖𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎̀ 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé lundi un plan stratégique mondial de préparation et d’intervention (SPRP) pour mettre fin aux flambées de transmission interhumaine du virus Mpox grâce à des efforts coordonnés aux niveaux mondial, régional et national.
Le plan actuel est soumis aux contributions des États membres, qui ont été informés du plan le vendredi 23 août. Le plan couvre la période de six mois allant de septembre 2024 à février 2025 et prévoit un besoin de financement de 135 millions de dollars US pour la réponse de l’OMS. Un appel de fonds sera lancé prochainement pour répondre aux besoins de l’OMS en vue de la mise en œuvre du plan.
« Les flambées de Mpox en République démocratique du Congo et dans les pays voisins peuvent être contrôlées et stoppées », a déclaré le Dr Tedros Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. « Pour ce faire, il faut un plan d’action complet et coordonné entre les agences internationales et les partenaires nationaux et locaux, la société civile, les chercheurs et les fabricants, ainsi que nos États membres. Le présent SPRP fournit ce plan, fondé sur les principes d’équité, de solidarité mondiale, d’autonomisation des communautés, de droits de l’homme et de coordination intersectorielle ».
Le plan, qui s’appuie sur les recommandations temporaires et les recommandations permanentes émises par le directeur général de l’OMS, se concentre sur la mise en œuvre de stratégies globales de surveillance, de prévention, de préparation et de réaction ; sur l’avancement de la recherche et l’accès équitable aux contre-mesures médicales telles que les tests de diagnostic et les vaccins ; sur la réduction de la transmission de l’animal à l’homme ; et sur la responsabilisation des communautés afin qu’elles participent activement à la prévention et à la lutte contre les épidémies.
Les efforts stratégiques de vaccination se concentreront sur les personnes les plus à risque, notamment les contacts étroits avec les cas récents et les professionnels de la santé, afin d’interrompre les chaînes de transmission. Au niveau mondial, l’accent est mis sur une direction stratégique, des orientations opportunes fondées sur des données probantes et l’accès aux contre-mesures médicales pour les groupes les plus à risque dans les pays touchés.
Dans la région de l’Afrique, où les besoins sont les plus importants, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique (AFRO), en collaboration avec les CDC d’Afrique, sera le fer de lance de la coordination des efforts de riposte à la variole. Le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique et les CDC d’Afrique ont convenu d’une approche « un plan, un budget » dans le cadre du plan stratégique de préparation et de riposte à la variole pour le continent africain, actuellement en cours d’élaboration.