La victime était méconnaissable. Son meurtrier voulait s’assurer qu’elle ne soit pas identifiée.
Zaliya Shanigula, la ressortissante russe dont le cadavre a été découvert dans une forêt à la Marie, mercredi, a eu une fin atroce. Après avoir reçu une vingtaine de coups de couteau au cou et à l’abdomen, selon le rapport du Dr Sudesh Kumar Gungadin (CPMO), son petit ami Pooryavirsingh Soondur lui a arraché la langue pour s’assurer que le cadavre ne soit jamais identifié.
Le jeune homme, âgé également de 29 ans et ingénieur en informatique, a confié aux enquêteurs qu’il soupçonnait sa petite amie d’avoir une liaison avec un autre homme. Pour avoir le cœur net, il l’a récupérée à Flic-en-Flac samedi dernier.
Durant le trajet, Pooryavirsingh Soondur a demandé des explications à Zaliya au sujet des rumeurs qui circulaient à son sujet. Mais les choses ont vite tourné au drame. Le jeune homme a perdu son sang-froid et a poignardé sa petite amie.
En réalisant son geste, il a décidé de se débarrasser du cadavre. Il voulait s’assurer aussi qu’elle ne soit jamais identifiée avant d’enterrer son cadavre dans une forêt à La Marie. Quelques jours plus tard, une amie de la Russe a rapporté la disparition de cette dernière au poste de police de Flic-en-Flac.
Les limiers de la Criminal Investigation Division (CID) ont alors interrogé le propriétaire de l’appartement où vivait Zaliya. Ce dernier a donné des informations à l’effet qu’il avait vu la victime prendre place à bord d’une voiture.
Les enquêteurs n’ont pas tardé à découvrir que le véhicule en question appartient à Pooryavirsingh Soondur. Des traces de sang ont, par la suite, été découvertes à bord du véhicule.