Depuis janvier 2022, cette maladie a été répertoriée dans 16 pays africains, ce qui a entraîné une augmentation de 160 % des cas en 2024.
La Suède a été le théâtre, jeudi 15 août, d’une découverte d’un premier cas du nouveau variant de variole du singe, après le lancement du plus haut niveau d’alerte international par l’Organisation mondiale de la Santé. C’est une première en dehors de l’Afrique.
L’Agence suédoise de santé publique a annoncé jeudi 15 août que la personne vivant en Suède a été diagnostiquée avec le sous-type 1 du virus MPox, connu sous le nom de variole du singe.
La personne touchée, qui habite dans la région de Stockholm, a contracté l’infection lors d’un séjour en Afrique où une épidémie importante de MPOX du sous-type 1 sévit, a détaillé la cheffe intérimaire de l’agence suédoise de santé publique lors d’une conférence de presse.
Selon un message de l’agence de santé publique transmis à l’AFP, il s’agit du variant du MPox du sous-type clade “1b”, qui réapparaît en République démocratique du Congo depuis septembre 2023. La personne touchée par le virus en Suède a été soignée et recommandée conformément aux règles en vigueur, a déclaré la cheffe intérimaire de l’agence suédoise de santé publique. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a estimé que ce risque est actuellement très faible, a-t-elle souligné.
De l’autre côté, l’OMS a activé son niveau d’alerte mondial le plus élevé depuis mercredi. Depuis janvier 2022, cette maladie a été répertoriée dans 16 pays africains, ce qui a entraîné une augmentation de 160 % des cas en 2024. Une déclaration qui intervient peu après le signalement en Suède d’un premier cas d’un variant plus contagieux et dangereux de cette maladie qui a fait au moins 548 morts depuis le début de l’année en République Démocratique du Congo.
Il est à noter que la transmission du virus d’une personne à une autre s’effectue par contact direct avec des lésions cutanées ou face-à-face (parler), les respirations et les contacts corporels tels que le toucher ou les rapports sexuels.
Les premiers signes de la variole du singe se manifestent par de la fièvre, des douleurs musculaires et une fatigue. Ensuite, il y a une éruption cutanée étendue avec des papules et des pustules qui apparaissent. Pour diagnostiquer la variole du singe, on utilise un test biologique (PCR). Environ 1 à 10 % des cas présentent des complications.
À l’heure actuelle, aucun cas n’a été signalé à Maurice. Le ministère de la Santé reste attentif, en particulier en raison des vols en provenance du Kenya, pays où le virus a été signalé. Les autorités mauriciennes ont déjà instauré un protocole depuis 2022, lorsque l’OMS a déclaré la maladie.
La découverte de cette maladie chez l’être humain remonte à 1970, en République Démocratique du Congo.