𝑀𝑎ℎ𝑒𝑛 𝑆𝑒𝑒𝑟𝑢𝑡𝑡𝑢𝑛 𝑠𝑜𝑢𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑒̀𝑟𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑒́𝑔𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑝𝑙𝑢𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡𝑠 𝑣𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑢𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑙𝑒𝑣𝑒𝑢𝑟𝑠.
Une centaine d’éleveurs se sont vus remettre des puces électroniques par le ministre de l’Agro-Industrie et de la Sécurité alimentaire, Mahen Seeruttun, ce jeudi à la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA), à Réduit. Cela en vue de leur permettre d’identifier leurs bêtes, de suivre leur santé et d’assurer leur sécurité.
Le ministre Seeruttun a indiqué que le ministère s’engageait à stimuler davantage l’industrie de l’élevage. Selon lui, l’élevage d’animaux a diminué au fil des ans alors que les autorités, a-t-il souligné, fournissent tout le soutien nécessaire aux éleveurs pour assurer la continuité de l’industrie et encourager d’autres personnes à rejoindre le secteur.
Il a rappelé que le National Livestock Information System a été introduit sous forme de projet pilote en 2018 dans le but d’enregistrer tous les éleveurs et leurs animaux afin de faciliter l’accès aux informations relatives à l’achat, à la vente, à la vaccination, au traitement et à l’historique des maladies des animaux. Ce système, a-t-il dit, modernisera sans aucun doute l’industrie de l’élevage et ses services. Il a ajouté que d’ici 2025, tous les animaux seront munis d’une puce électronique.
Le ministre a, en outre, énuméré d’autres mesures de soutien introduites par le gouvernement à l’intention des éleveurs : une subvention de Rs 225 000 pour l’importation d’animaux ; une subvention de Rs 200 000 pour la construction et l’amélioration des étables ; une augmentation de la subvention dans le cadre du programme de développement des pâturages à Rs 25 000 par arpent ; une subvention sur les aliments pour animaux de Rs 15 à Rs 20 par kilogramme ; et une annulation des prêts en souffrance depuis plus de 20 ans par la Banque de développement de Maurice.
Mahen Seeruttun a souligné que le ministère travaille également sur plusieurs projets visant à mieux soutenir les éleveurs. Il s’agit de la création d’une application mobile, de l’acquisition de deux cliniques mobiles vétérinaires supplémentaires et de la mise en place de programmes de formation aux premiers secours pour les éleveurs.
Toutes ces mesures sont mises en œuvre pour que le pays atteigne l’autosuffisance, réduise ainsi sa dépendance de l’importation en stimulant la production locale, a-t-il souligné.