𝑆𝑖𝑟 𝑅𝑎𝑚𝑒𝑠ℎ 𝐽𝑒𝑒𝑤𝑜𝑜𝑙𝑎𝑙𝑙, 𝐼𝑠𝑤𝑎𝑟𝑑𝑒𝑜 𝑆𝑒𝑒𝑡𝑎𝑟𝑎𝑚 𝑒𝑡 𝑅𝑎𝑧𝑎𝑐𝑘 𝑃𝑒𝑒𝑟𝑜𝑜.
Navin Ramgoolam et l’opposition semblent avoir la mémoire courte. Le speakership de l’Assemblée nationale accordé à Adrien Duval, fin de la semaine écoulée, soulève une fausse polémique, agrémentée des raisons farfelues. L’argumentation avancée par l’opposition parlementaire et extra-parlementaire, avec en relief tout le tintamarre y relatif pour contester les procédures de nomination d’Adrien Duval, ne tient pas la route.
Il faut dire qu’en 1987, sous le prime ministership de sir Anerood Jugnauth, la même procédure avait été adoptée pour élire Iswardeo Seetaram au poste de Speaker en remplacement d’Ajay Daby. Situation identique en 1996 pour l’élection de sir Ramesh Jeewoolall au poste de Speaker. À noter qu’à cette époque, sir Gaëtan Duval, leader de l’opposition d’alors avait secondé la motion de Navin Ramgoolam, Premier ministre de l’époque. De ce fait, la démarche du grand-père d’Adrien Duval était considérée comme l’œuvre d’un “homme d’État”.
Jamais deux sans trois. Ainsi, en 2012, la même procédure avait été adoptée pour l’élection de Razack Peeroo en tant que Speaker. Il est déplorable que la prise de position de l’opposition parlementaire relève de la petitesse d’esprit et vise à détourner l’attention du sujet principal dans la conjoncture. Les vils agissements de parlementaires de l’opposition relèvent d’une bande de fauteurs de troubles, d’une bande de voyous…