La collaboration internationale est également un facteur clé pour que la recherche ait un impact positif sur la société.
Leela Devi Dookun-Luchoomun, vice-Première (VPM), ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie, a assisté, ce lundi, au Mauritius Sugarcane Industry Research Institute (MSIRI) à Réduit, à la séance d’ouverture du « Panel régional sur la structuration de la Recherche et de l’Innovation en Afrique australe et Océan Indien », organisé par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).
Dans son discours, la VPM Dookun-Luchoomun a souligné que ce séminaire de deux jours servira de plateforme pour partager les perspectives et les attentes concernant le rôle de la recherche et son impact sur l’enseignement supérieur, l’économie et la société dans son ensemble. Elle a précisé que les discussions porteront sur plusieurs thèmes, tels que le changement climatique, le leadership et la technologie dans l’enseignement supérieur, et que les participants auront l’occasion d’échanger des bonnes pratiques sur ces sujets.
Leela Devi Dookun-Luchoomun a encouragé les universités locales présentes à profiter pleinement de cette opportunité pour créer des réseaux et explorer les possibilités de collaboration pour un bénéfice mutuel. Elle a par ailleurs observé que la réflexion sur l’organisation de la recherche scientifique en Afrique australe et dans l’océan Indien constitue un défi majeur pour le développement durable et inclusif de la région. A ce titre, a-t-elle déclaré, le séminaire permettra d’explorer de nouvelles pistes tout en mettant l’accent sur les mécanismes de gestion stratégique de la recherche.
Elle a, en outre, souligné que Maurice, qui dispose de ressources limitées et d’un nombre relativement restreint de chercheurs, bénéficiera grandement de la recherche conjointe, d’autant plus que les pays de la région ont des problèmes communs tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire, l’intelligence artificielle et l’éducation des jeunes, ainsi que l’apprentissage tout au long de la vie dans un monde en constante évolution. Il est donc impératif d’établir des mécanismes de pilotage stratégique qui guident les initiatives de recherche et garantissent leur alignement sur les priorités nationales et régionales, a-t-elle déclaré.
Aïssatou Ay-Wonyu, directrice régionale de l’AUF pour l’Afrique australe et l’Océan Indien, a pour sa part souligné l’impératif pour chaque pays participant d’innover en matière de recherche afin d’être en mesure d’affronter et de relever efficacement les défis à venir. Elle a ajouté que la collaboration internationale est également un facteur clé pour que la recherche ait un impact positif sur la société. Il est rappelé que le séminaire permettra aux participants de Maurice, des Comores, de Madagascar et de France de discuter des bonnes pratiques en matière de gouvernance et de structuration de la recherche, et de réfléchir aux synergies pour construire une approche commune, en vue de répondre aux défis spécifiques de la recherche.
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Recherche et innovation : un défi majeur pour le développement durable et inclusif de la région