Pour répondre aux demandes réelles des coopérateurs, la ministre Naveena Ramyad a proposé de mettre en œuvre des programmes, des subventions et des formations, tout en encourageant la numérisation au sein des coopératives afin d’améliorer leur compétitivité sur le plan financier et sur le marché. En outre, la ministre Ramyad a attiré l’attention sur l’importance de structurer l’ingéniosité et le savoir-faire mauriciens à travers les petites et moyennes entreprises et les coopératives, reconnaissant leur rôle significatif dans l’économie du pays.
La ministre du Développement industriel, des PME et des Coopératives s’exprimait lors d’un dialogue ouvert avec des sociétés coopératives, ce mercredi, au Centre de refuge de Quatre Soeurs, en présence de l’ambassadeur de la République populaire de Chine à Maurice, Zhu Liying, et d’autres personnalités.
Dans son discours, la ministre Ramyad a parlé de l’efficacité d’un dialogue ouvert avec les coopérateurs, affirmant que la compréhension de leurs demandes est cruciale, compte tenu du rôle significatif que le secteur coopératif joue dans l’économie mauricienne. Soulignant l’importance de revitaliser et d’encourager ce secteur, elle a insisté sur la nécessité pour les coopératives d’être compétitives au niveau national. Elle a également noté que des pays comme la Chine aident Maurice à relancer le secteur coopératif, reconnaissant sa contribution substantielle à l’économie chinoise.
Pour sa part, l’ambassadeur Zhu a mis l’accent sur la coopération amicale et de longue date entre la Chine et l’île Maurice, soulignant son impact sur les secteurs nationaux vitaux. Il a souligné l’importance de prendre en compte le secteur coopératif dans cette coopération afin de s’assurer que ses bénéfices atteignent l’ensemble de la population, en particulier ceux qui y travaillent.
En outre, pour améliorer la qualité et la productivité des coopératives, l’ambassadeur Zhu a proposé de mettre en œuvre des programmes de formation professionnelle, d’échanger des expériences et de faire appel à des experts chinois pour collaborer avec les ministères concernés. Il a également souligné le potentiel de l’île Maurice dans des secteurs rares tels que la production de riz, mettant en avant les conditions favorables au développement agricole et à la production de produits très diversifiés.