L’UE milite en faveur de la création d’un État palestinien, au mépris de la position du dirigeant israélien, Benjamin Netanyahu, sur ce dossier.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) se sont récemment réunis à Bruxelles pour discuter de la situation au Moyen-Orient, mettant en évidence leur inquiétude face à la position ferme du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui rejette catégoriquement l’idée de la création d’un État palestinien. Dans leurs échanges, les ministres ont souligné l’impératif de parvenir à une solution à deux États avec des garanties de sécurité pour toutes les parties concernées.
Toutefois, malgré le rôle de premier plan de l’UE en tant que principal contributeur d’aide aux Palestiniens, son pouvoir d’influence sur Israël demeure limité, même en tant que plus grand partenaire commercial. Au sein de l’UE, des divergences d’opinions persistent sur la question d’un cessez-le-feu, certains membres appelant à une cessation immédiate des hostilités compte tenu de l’urgence humanitaire à Gaza, tandis que d’autres expriment des réserves. Les ministres ont également abordé la question des plans futurs pour Gaza, mais les objectifs divergents d’Israël, notamment son rejet de la perspective d’un État palestinien, compliquent davantage la recherche de solutions durables.
Les ministres ont tenté de sonder les alternatives envisagées par Israël pour l’avenir de la région, mais la complexité des débats et des positions divergentes laisse entrevoir des discussions prolongées. Dans ce contexte, la question de la gouvernance et de la reconstruction post-conflit à Gaza apparaît comme un défi majeur, avec des implications importantes pour la stabilité régionale.
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